Le Conseil fédéral a approuvé les modifications de plusieurs ordonnances du droit alimentaire.

La production de viande de veau a constamment diminué ces dernières années. Cette baisse est liée à l’évolution du marché du lait, à l’augmentation du prix du lait et à la diminution du nombre de vaches laitières. L’engraissement de veaux reste malgré tout une branche d’exploitation importante pour de nombreuses exploitations.

Beaucoup des principales cultures agricoles dépendent de la pollinisation par les insectes ou en bénéficient. Une bonne pollinisation étant garante des niveaux de rendements, la valeur économique de cette « prestation » est énorme. En Suisse, les pollinisateurs les plus importants sont les abeilles domestiques et les abeilles sauvages. Cependant, le nombre de colonies présentes n’est pas suffisant dans tous les cantons.

Créés dans les années 1990, les programmes éthologiques facultatifs « systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux » (SST) et « sorties régulières en plein air » (SRPA) ont connu un grand essor ces vingt dernières années en termes de participation, et ce, pour la majorité des domaines concernés.

S’agissant de l’utilisation d’aliments composés industriels, plus la quantité par kilo de lait de vache est faible, plus la quantité de lait produite à partir du fourrage de base est importante. 

En Allemagne, les exploitations laitières disposent de structures très différentes de celles que l’on rencontre dans notre pays. Les exploitations laitières allemandes détiennent en moyenne deux fois et demi plus de vaches qu’en Suisse. Dans notre pays, le pourcentage de vaches bénéficiant d’un accès au pâturage est nettement plus élevé.

Les abeilles pollinisent environ 80 % de toutes les espèces végétales. Sans leur action, de nombreuses sources d’alimentation et la biodiversité se retrouveraient menacées. Entre 5 à 8 % de la production annuelle pour le marché mondial sont directement liés à la pollinisation, ce qui correspond à un montant de 210 à 517 milliards d’euros. Une grande partie des colonies d’abeilles vit en Asie, suivie de l’Europe.

Les fibres sont un élément essentiel dans l’alimentation porcine. Choisir les fibres brutes développant l’effet souhaité est un véritable défi. Les besoins des porcs en matière de fibres varient selon les individus. Le choix des fibres utilisées dans la ration est donc déterminant pour éviter des troubles alimentaires.

L’alimentation par phases permet de bien couvrir les besoins alimentaires des porcs et de réduire les excédents de nutriments. L’alimentation par phases a aussi un impact bénéfique sur la qualité des carcasses. Ce système représente un véritable défi dans les rations bio, les alternatives disponibles étant limitées.

La paille transformée industriellement (hachée, granulée ou en miettes) a le vent en poupe. Certaines qualités spécifiques peuvent aussi avoir leur prix. L’utilisation de paille hachée en provenance de Slovaquie et d’Espagne est une alternative. Elle offre un rapport prix/performance convaincant pour toutes les catégories animales.