Qui dit semis de maïs dit fertilisation localisée. Pour un développement juvénile rapide, le maïs a besoin de nutriments rapidement disponibles dans la zone racinaire. Deux types d’engrais en localisé permettent de répondre à ces besoins.

Seul ou en complément d’intervention phytosanitaire, les engrais foliaires riches en oligoéléments s’appliquent en fin d’hiver lorsque la végétation redémarre. Ces applications ne doivent pas être négligées : la stratégie concernant la nutrition foliaire du colza doit être planifiée de façon à garantir le rendement escompté.

Comme l’indique le cahier des charges de Bio Suisse, le but de la fertilisation est de favoriser la vie du sol. Quel que soit le mode de production, c’est un des principes de base fondamental de la fumure, nourrir le sol pour nourrir la plante.

Feuilles décolorées, racines affaiblies et plantes fragiles : ces symptômes peuvent révéler une carence en nutriments. Si l’azote, le phosphore et le potassium sont indispensables, le magnésium, le soufre et le manganèse jouent eux aussi un rôle crucial. Une fertilisation ciblée et une exploitation intelligente permettent d’éviter les carences.

Sur ce plan, le soufre est le quatrième nutriment le plus important après l’azote, le potassium et le phosphore. Avec des retombées atmo sphériques en soufre fortement réduites depuis 30 ans, la fertilisation soufrée est devenue indispensable dans la majorité des situations.

Tant une sécheresse extrême qu’une forte humidité au printemps ont une influence considérable sur le cycle de l’azote dans le sol. La fertilisation avec du nitrate, de l’urée ou de l’ammonium fait alors la différence pour éviter des pertes en termes d’éléments nutritifs et de rendement.