À l’heure actuelle, la Suisse comptabilise 35 meutes de loups, dont neuf sont transfrontalières. Il y a donc six meutes de plus que l’an passé. Tels sont les derniers chiffres publiés par la Fondation KORA, mandatée par l’Office fédéral de l’environnement pour assurer le monitoring du loup. La fondation estime en outre à 28 le nombre de meutes ayant donné naissance à 120 louveteaux en 2024.
Ces chiffres indiquent clairement que la régulation du loup en Suisse ne freine pas son expansion. L’élimination des meutes et des loups problématiques est donc indispensable pour permettre une cohabitation la plus harmonieuse possible entre l’agriculture de montagne et le prédateur.
La Société suisse d’économie alpestre (SSEA) et l’Union suisse des paysans (USP) demandent de toute urgence d’accroître une fois de plus l’efficacité de la régulation : les loups qui présentent un comportement malvenu et que les mesures de protection des troupeaux par exemple n’effarouchent plus doivent pouvoir être éliminés sans délai et sans tracasserie administrative. Pour ce faire, un durcissement de la législation est nécessaire. Par ailleurs, la protection des troupeaux requiert encore des moyens supplémentaires. Toutes les charges et les pertes que subissent les alpagistes, les agricultrices et les agriculteurs sont à dédommager dans leur intégralité.
Communiqué de presse de la Société suisse d’économie alpestre et de l’Union suisse des paysans
