Quelles possibilités et améliorations le site réaménagé de l’Agrama offre-t-il pour l’exposition ?
La nouvelle salle des fêtes sera encore en cours de construction pendant l’Agrama 2024. La superficie disponible dans les halles sera donc réduite et nous devrons fonctionner avec des halles sous tente supplémentaires. Après ces travaux, la salle des fêtes offrira davantage d’espace dans des halles en dur. Cela nous permettra d’agrandir la surface totale d’exposition si nécessaire ou, si les conditions restent inchangées, de dresser des halles sous tentes plus petites ou en nombre plus restreint. Nous ne connaissons pas encore la capacité des sols des nouvelles halles et je ne peux donc pas fournir d’informations précises à ce sujet. Mais une chose est sûre : la nouvelle construction et les places de stationnement supplémentaires dans le parking souterrain constitueront une valeur ajoutée pour l’exposition.
Quels domaines du secteur agricole et forestier gagnent en importance à Agrama cette année?
Tous les domaines de la technique agricole et forestière enregistrent des progrès, des évolutions et de nouveaux développements. C’est entre autres le cas en matière d’assistance basée sur l’IA, de conduite sans conducteur, de numérisation ou encore d’énergies alternatives.
Comment voyez-vous l’avenir des expositions agricoles à l’heure du numérique et des réseaux, où les nouveautés sont annoncées en ligne tout au long de l’année ?
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, on peut s’informer des dernières évolutions en matière de technique forestière et agricole grâce à Internet. Aussi le public qui visite l’Agrama est-il nettement mieux informé et préparé qu’il y a quelques années. Mais la foire n’a rien perdu de son utilité, car elle permet de comparer et commenter sur place les différents appareils et machines. Les décideurs et les fans veulent pouvoir monter sur les tracteurs et en discuter avec des spécialistes, des connaissances et des collègues. Tous ces ressentis, cette ambiance et ces émotions ne sont pas perceptibles derrière un écran.
Les exposants montrent-ils encore de l’intérêt à participer à un salon professionnel ?
Oui, l’intérêt reste intact. Mais il est vrai que les temps changent ; en tant qu’organisateurs de l’Agrama, nous participons à ces changements. A l’avenir, il se peut que les présentations de produits se fassent davantage sous forme numérique, par exemple sur écrans, que l’on expose moins de machines et d’appareils et que les stands deviennent un peu plus petits. Mais j’entends beaucoup de visiteurs·euses dire qu’ils sont venus tout spécialement pour voir tel nouveau tracteur ou tel nouvel appareil. De même, il leur arrive d’être déçus que tel ou tel produit ne soit pas exposé. Nos exposants reçoivent eux aussi de tels retours et ils ont à cœur de rendre la foire intéressante et attractive pour le public.
« L’Agrama offre la possibilité de comparer différentes machines et technologies sur place. »
L’agriculture et la mécanisation sont en constante évolution. Comment Agrama parvient-elle à allier tradition et innovation dans une même exposition ?
Ces deux notions ne sont pas contradictoires. La tradition n’implique pas l’immobilisme. La tradition est associée à l’agriculture, mais pas à la manière de la pratiquer. L’innovation y a toute sa place. En effet, les améliorations et augmentations de l’efficience sont toujours souhaitées et bienvenues dans l’agriculture. La hausse des rendements, la diminution du nombre d’outils et du gaspillage de ressources ou encore l’augmentation du bien-être animal sont autant de facteurs qui profitent à notre agriculture et permettent un degré d’approvisionnement élevé. Tradition et innovation progressent donc de pair et l’Agrama présente ces techniques ainsi que les possibilités existantes.
Qu’est-ce qui vous motive personnellement pour cette édition de l’Agrama 2024 ?
D’une part, le chantier de construction de la nouvelle salle des fêtes pose des casse-tête et des problèmes supplémentaires en termes d’organisation. Mais c’est très stimulant. D’autre part, je suis heureux de constater que, malgré cette situation quelque peu particulière, l’Agrama 2024 ne sera pas en recul en termes de nombre d’exposants et de surface d’exposition par rapport à l’édition d’il y a deux ans. Enfin, j’ai hâte de découvrir toutes les nouveautés. Je me réjouis notamment de voir comment l’IA et la numérisation ont été intégrées aux produits les plus récents.
