Les personnes travaillant en plein air ne manquent pas d’emmener avec elles, chaque matin, une collation, une bouteille d’eau et un tube de crème solaire. Pour les travaux d’extérieur, la Suva recommande de protéger par des habits les parties de l’épiderme exposées aux rayons UV ainsi que de les enduire de crème.
La crème solaire contribuant à la protection contre les rayons UV, elle fait partie des EPI.
Même avec un couvre-chef aux larges bords et des vêtements appropriés, une partie du visage, les mains, voire les avants-bras ne sont pas protégés. En utilisant de la crème solaire trois fois par jour, il faut compter 30 ml par semaine. Sur l’année, cela fait plusieurs centaines de francs rien que pour la crème solaire. Qui travaille en extérieur se demande donc qui prend en charge ces coûts. Selon l’art. 5 de l’ordonnance sur la prévention des accidents, l’employeur doit mettre à la disposition des travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI) si les risques d’accidents ou d’atteintes à la santé ne peuvent pas être éliminés entièrement par des mesures d’ordre technique ou organisationnel. La crème solaire contribuant à la protection contre les rayons UV, elle fait partie des EPI.
Deux ou trois produits différents au choix
Reste à savoir quel produit : d’un côté, les travailleurs·euses ne souhaitent pas tous se tartiner le visage avec n’importe quelle crème bon marché ; d’un autre côté, on ne saurait attendre d’une entreprise qu’elle fournisse tous les deux jours à ses employé·es un tube de 50 ml de lotion de luxe anti-âge 20 fois plus onéreuse. Ainsi, il est recommandé de mettre à disposition deux ou trois produits différents au choix. En cas d’intolérance à certains produits, la Suva préconise, sur demande, un budget fondé sur une « consommation normale » des produits disponibles.