Selon l’OFSP, presque toute la Suisse, excepté le Tessin, est désormais considérée comme zone à risque de FSME maladie transmise par les tiques. Leurs stratégies pour atteindre un hôte sont surprenantes : contrairement à l’idée reçue, elles ne tombent pas des arbres, mais grimpent sur des herbes ou des petites branches et attendent leur hôte en étendant leurs pattes antérieures. Celles-ci ont un petit creux avec des poils fins pour capter des odeurs (sensilles). Une fois que les tiques atteignent leur hôte, elles s’accrochent avec leur rostre pourvu de piquants. De
plus, leur salive contient une substance adhésive biologique leur permettant de rester sur leur hôte jusqu’à dix jours. Après avoir retiré une tique, un petit cône brun est parfois visible. Il s’agit de colle durcie, selon l’Université de Wageningue qui a analysé la composition de la colle dans une étude : la salive, très riche en protéines, est d’abord liquide, mais se transforme en substance visqueuse en l’espace de 18 heures. Selon cette étude, une famille spécifique de protéines est à l’origine de ce phénomène. Comme l’huile dans l’eau, elle se sépare du reste de la
salive jusqu’à ce qu’une couche adhésive solide se forme. Il n’est pas encore clair comment les tiques se détachent de leur hôte après leur repas de sang.
Conseil : reconnaître les infections
Toute personne qui découvre une tique sur elle peut mieux évaluer le risque d'infection par la borréliose grâce à une application d'OFSP. Vous trouverez ici plus d'informations à ce sujet.
Source: Université de Wageningen (NL)